Pour Bernard Lyot, ces conclusions ne s’entendent que par les faiblesses des instruments utilisés – les polarimètres ne sont alors capables que de percevoir des lumières polarisées supérieures à un pourcent.
Il met alors au point un appareil plus sensible, pour détecter cette polarisation potentielle : le polarimètre visuel à franges. Cette amélioration du polariscope de Savart est un polarimètre très lumineux capable de déceler une lumière polarisée de un millième, soit un instrument dix fois plus sensible que son prédécesseur.
A l’aide de cet outil, Bernard Lyot peut analyser plus finement la lumière des cinq premières planètes et il perçoit ce dont on contestait l’existence jusqu’alors: la lumière polarisée des planètes.