Le Verrier (1811-1877) : les coulisses de la découverte de Neptune

Après la mort de Le Verrier, un historien, Victor Advielle dʼArras (1833-1903), chargé de la vente de sa bibliothèque, recueille des témoignages auprès de Charles-Aimé Daverdoing, peintre familier de Le Verrier. Il avait probablement lʼintention de publier une biographie à partir de documents divers (textes, coupures de journaux, extraits de correspondance).

« Les astronomes de lʼObservatoire ont un traitement fixe ; et touchent en outre des gratifications. Or, ces gratifications, Leverrier ne les accordait qu'à ceux qui travaillaient en raison exacte de la masse de travail accompli. Il était sur ce point impitoyable, et nʼacceptait aucune excuse. »

« Lʼastronome était à tous crins, même avec ses familiers, même avec les membres de lʼInstitut. [... Il] était d'une exigence excessive pour les calculateurs de lʼObservatoire ; et ne tenant compte ni de lʼâge, ni de la valeur des auxiliaires, il exigeait dʼeux une somme de travail souvent exagérée, dʼoù les plaintes vives sans cesse renaissantes. »