A son arrivée à lʼObservatoire en 1854, Le Verrier le trouve dans un état assez dégradé car son prédécesseur, Arago, très malade et aveugle les dernières années de sa vie, nʼavait guère pu s'en occuper.
« Quiconque eût été mis à la tête de cet établissement à la mort d'Arago aurait été en butte à une guerre furieuse, car la famille d'Arago considérait comme acquis que la succession d'Arago devait échoir à Mathieu, puis à Laugier. » Joseph Bertrand, lettre à Guillaume Bigourdan. Documents divers sur l'Observatoire de Paris, 1854-1872, cote 3567(3), liasse AP
« Le bouleversement me paraît complet ; non seulement lʼorganisation est changée mais on nomme à la place de directeur un homme [...] dont le caractère nʼest pas de nature à permettre autour de lui des collaborateurs, mais seulement des subordonnés, des machines. » Emile Plantamour, directeur de lʼObservatoire de Genève, lettre à Ernest Laugier, 4 mars 1854.