Le Verrier, les coulisses de la découverte de NeptuneLe Verrier (1811-1877) : les coulisses de la découverte de Neptune

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La direction de lʼObservatoire de Paris ‣ Le perfectionnement de lʼinstrumentation ‣ Cercles méridiens
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L'instrumentation de l'Observatoire : les cercles méridiens

La salle des méridiens



Le perfectionnement de lʼinstrumentation est lʼun des grands chantiers de l'Observatoire.
À lʼarrivée de Le Verrier, trois instruments sont en état de marche :

‣ un vieux cercle méridien de 1822

‣ une lunette méridienne, la plus grande du monde à lʼépoque, installée par Gambey en 1834 dans une coupole de la terrasse supérieure

‣ et enfin un cercle méridien de Gambey, placé en 1843 dans les cabinets dʼobservation.

Il est remplacé en 1864 par un instrument plus grand que celui de Greenwich, créé par Whilhelm Eichens, constructeur prussien établi à Paris, et qui devient le prototype de toute une série dʼinstruments dont vont sʼéquiper les principaux observatoires du monde. Le dernier cercle méridien que Le Verrier a pu voir installé avant sa mort est offert à lʼObservatoire par un mécène amateur dʼastronomie, le banquier Raphaël Bischoffsheim (1823-1906), et sera utilisé jusquʼen 1961.


Lunettes méridiennes: appelées aussi instruments des passages, elles servent à déterminer lʼinstant de passage des étoiles au méridien, instant repéré par une horloge.


Cercles méridiens: fixés verticalement dans le plan du méridien le long dʼun mur, ils sont utilisés pour mesurer la distance des étoiles au zénith lors de leur passage au méridien.

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