Le Verrier, les coulisses de la découverte de NeptuneLe Verrier (1811-1877) : les coulisses de la découverte de Neptune

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La direction de lʼObservatoire de Paris ‣ Les observatoires de province
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Les observatoires de province


Désireux de trouver un lieu moins pollué que la capitale pour y faire les observations les plus difficiles, Le Verrier et Foucault se rendent en 1862 dans le sud de la France. Le Verrier envisage dʼabord Montpellier, puis Toulon, et fixe son choix sur Marseille.


« Des oscillations de Sirius, cette brillante étoile qui resplendit pendant nos nuits d'hiver, avaient amené le célèbre Bessel à soupçonner la présence dʼun astre voisin. Convaincu de la réalité de son existence, [...] M. Le Verrier ordonne de faire des recherches avec le nouveau télescope ; le compagnon de Sirius ne pouvait échapper à des investigations faites avec un si puissant appareil.
Malheureusement on dut attendre trois mois une nuit favorable à lʼobservation de Sirius. [...] Favorisés par de bonnes conditions atmosphériques, les Américains annoncèrent la découverte du compagnon de Sirius.
De ce jour, a ajouté M. Le Verrier, nous nous sommes dit quʼil fallait chercher un ciel plus favorable aux investigations astronomiques, et transporter nos instruments dans le midi. » Messager du Midi, samedi 21 juin 1862

Télescope 80cm

Dʼautres observatoires d'Etat seront fondés en 1878 à Besançon, Bordeaux et Lyon, tandis quʼun observatoire privé, entièrement financé par le banquier Raphaël Bischoffsheim (1823-1906), est construit à Nice en 1878.

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