Des noms pour les constellations
Dès l’Antiquité, les étoiles ont été repérées dans le ciel par des figures imaginaires.
Les constellations regroupent par pure convention des étoiles situées à des distances très différentes les unes des autres et varient suivant les civilisations.
Les anciens Grecs identifiaient 48 constellations, utilisées sans changement jusqu’au XVIIe siècle. Johann Bayer, en 1603, ajoute 12 constellations australes, sur la foi de navigateurs hollandais ; Hevelius, en 1690, 7 autres constellations.
Halley est le premier à avoir catalogué les 341 étoiles australes les plus brillantes en 1679, lors d’un séjour à l’île Sainte-Hélène. La nouvelle carte établie par La Caille recense 9 766 étoiles. Il désigne 14 constellations nouvelles, surtout par des noms d’instruments : horloge, machine pneumatique, fourneau…
Pour suivre l’usage, l’Union Astronomique Internationale a, en 1930, délimité plus strictement les limites des constellations, dont le nombre définitif est de 88. A présent, les astres sont surtout identifiés par leurs coordonnées, mais les constellations gardent un pouvoir évocateur et poétique.