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Cataloguer les étoiles

Vers 150 après J.-C., Ptolémée publie dans son Almageste un catalogue de 1022 étoiles, dont 700 observées précédemment par Hipparque.

La précision sur leur position est 10’ (soit 1/3 du diamètre apparent du Soleil). Tycho Brahé obtient 2’ à la fin du XVIe siècle, puis Hevelius 1’ en 1690. C’est la limite de ce qui est possible à l’œil nu. Grâce aux lunettes, Flamsteed atteint 15’’ en 1725.

La Caille obtient une précision bien meilleure, de l’ordre de 4’’. Il est le premier à tenir compte de l’aberration  et de la nutation, découvertes par Bradley respectivement en 1728 et 1748, qui affectent fortement la position apparente des étoiles. John Bird et Jesse Ramsden construisent ensuite de grands instruments encore plus précis, qui donnent la seconde de degré dès la fin du XVIIIe siècle.

La photographie permet un nouveau bond en avant  en permettant les observations de masse. Un astronome du Cap, David Gill, associé au hollandais Jacobus Kapteyn, atteint 1’’ pour 450 000 étoiles de l’hémisphère sud dans le Cape Durchmusterung (1900). Les observations ultérieures porteront la précision à 0,13’’.

L’observation spatiale marque une nouvelle étape : la précision des mesures du satellite HIPPARCOS dépasse 0,001’’ pour 118 000 étoiles, et on attend du satellite GAIA une précision de quelques millionièmes de seconde de degré pour un milliard d’étoiles : voir l’exposition Gaia à l’étage supérieur.

Portrait de Tycho Brahe par Brookes Warwick, 1881 .

Portrait de Tycho Brahe par Brookes Warwick, 1881 .

© Antonin Geoffroy / Observatoire de Paris

Portrait de David Gill

Portrait de David Gill

 

 

 

 

 
 

Le satellite astrométrique européen HIPPARCOS aux essais avant son lancement, 1989.

Le satellite astrométrique européen HIPPARCOS aux essais avant son lancement, 1989.

Photo : Agence Spatiale Européenne.

Le satellite astrométrique GAIA, vue de principe.

Le satellite astrométrique GAIA, vue de principe.

Photo : Agence Spatiale Européenne.

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