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A la découverte du Cap

En 1750, convaincu de la nécessité de cartographier les étoiles du ciel austral, La Caille propose un programme scientifique à l’Académie et obtient des fonds et des appuis pour s’assurer un séjour d’un an au Cap de Bonne Espérance. Quittant Paris le 21 octobre 1750, il y arrive le 20 avril 1751 et y restera deux ans.

La compagnie hollandaise des Indes Orientales y tient un important comptoir destiné à ravitailler ses navires en produits frais. Elle lui fera bon accueil. Des colons habitent la petite ville et des fermes très isolées. Leurs esclaves viennent de Madagascar et des côtes est de l’Afrique. Les autochtones, Hottentots (Khoina) et Bushmen, se tiennent surtout en dehors de la région colonisée.

Au cours de ses déplacements, en général en char à bœufs, La Caille note ses observations sur la faune et la flore, l’agriculture et la vie des colons et des Khoina, ce qui en fait le premier témoin objectif de la colonie. Il critique les remarques biaisées d’un voyageur précédent, Peter Kolbe (1675-1726). Son Journal historique du voyage fait au Cap de Bonne-Espérance, édité après sa mort par son ami Claude Carlier, connaîtra un grand succès.

Plan de la colonie du Cap. L’Observatoire de La Caille se trouvait en bord de mer à droite. Noter le jardin de la compagnie, qui fournissait les navires en produits frais. D’après Jacques-Nicolas Bellin, Le Petit Atlas Maritime (1764).

Plan de la colonie du Cap. L’Observatoire de La Caille se trouvait en bord de mer à droite. Noter le jardin de la compagnie, qui fournissait les navires en produits frais. D’après Jacques-Nicolas
Bellin, Le Petit Atlas Maritime (1764).

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Extraits du manuscrit du Journal historique du voyage fait au Cap de Bonne-Espérance, conservé à la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris. La Caille a également réalisé pendant son voyage des observations naturalistes.

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