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Mercure a toujours été difficile à observer au télescope, parce qu'elle est angulairement très proche du Soleil : on en obtient une image peu contrastée, et il faut l'observer à une hauteur suffisante au-dessus de l'horizon.
Grâce à la lunette de 83 cm installée à Meudon, Antoniadi put cependant observer différentes taches «de la grandeur de la Sardaigne». Au fil de ses observations, entre 1924 et 1929, il obtint le calcul de la rotation annuelle de la planète à 88 jours, résultat en accord avec celui effectué auparavant par Schiaparelli. Par la suite, il fut toutefois établi que la véritable valeur de rotation était de 58, 6 jours.
Comme à son habitude, Antoniadi dessina les monts et les plaines de l'astre à sa manière : « J'ai donné aux taches observées par moi des noms inspirés de la Mythologie gréco-égyptienne du grand dieu Mercure, de l'état désertique et de l'énorme chaleur reçue par l'astre ». |
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