L'ensemble du fonds de l'Observatoire de Paris, principalement constitué de fiches documentaires et de carnets d'observations, présente un intérêt évident : en effet Antoniadi a détruit la majeure partie de ses autres écrits.
Fernand Baldet astronome à Meudon et grand ami d' Antoniadi confia à Audouin Dollfus son sentiment qu' Antoniadi, connu pour être dépressif, avait détruit ses archives pour éviter qu'elles ne tombent entre les mains des Allemands. Cette version, est celle retenue par Richard Mc Kim dans son article de synthèse paru en 1994. Pourtant, avec ce fonds et les papiers scientifiques restés à Juvisy, une partie non négligeable des observations d' Antoniadi a été preservée.
En ce qui concerne les fiches, il est vrai que bon nombre d'entre elles se contentent d'une référence bibliographique et d'une citation, mais elles permettent tout de même de reconstituer une partie de la culture d' Antoniadi au travers de ses lectures, ce qui n'est pas sans intérêt. Il cite aussi bien des ouvrages d'astronomie contemporains que des grands textes de philosophes grecs, des récits de voyage, des poèmes…
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