A partir de 1870, les prévisions sʼaméliorent. Le Verrier en fait parfois à la
demande, comme pour le photographe Nadar qui projetait un voyage en ballon.
Il décide dʼétendre les observations à la surface de lʼOcéan et des
mers intérieures
, et demande aux capitaines des navires dʼorganiser des
observations et de les communiquer à lʼObservatoire. Bien sûr, il faut attendre
le retour des bateaux pour établir des cartes. Mais on espère pouvoir tirer de
ces situations passées dʼutiles renseignements pour faire, par analogie, des
prévisions.
Les premiers atlas, lʼAtlas des orages de 1865, et
lʼAtlas des mouvements généraux de l'atmosphère, résument les lois des
perturbations de lʼAtlantique nord d'après les observations recueillies par les
navires.
Le 14 mai 1878, le ministre de l'Instruction publique sépare par
décret l'Observatoire de son service météorologique, et crée le Bureau central
météorologique qui deviendra Météo-France.