Le développement du réseau météorologique suit de près celui du télégraphe, et
les bonnes relations que Le Verrier noue avec lʼAdministration des télégraphes
accélèrent la réalisation du projet. Il fut convenu que lʼAdministration des
lignes télégraphiques ferait recueillir les observations par ses agents, et
les ferait transmettre à lʼObservatoire impérial de Paris, partie par le
télégraphe, partie par la poste.
En 1861, le réseau sʼétend de Saint-Pétersbourg à
Haparanda en Norvège, Valentia en Irlande, Cadix, Naples et Constantinople. A la
fin de l'année 1863, il comporte 65 stations avec lesquelles lʼObservatoire est
en correspondance télégraphique quotidienne : 21 en France et 46 dans le reste
de lʼEurope. Dès 1866, des cartes isobares sont même transmises par
télégraphe à quelques stations étrangères, sans doute sous la forme de séries de
nombres.
Récepteur télégraphique Morse, Paris, Bréguet, fin des années 1850 | Lettre de Le Verrier à Christophorus Hendrix Buys-Ballot, chef de la météorologie hollandaise, le 6 avril 1860 (prêt Météo-France) |