Le Verrier, les coulisses de la découverte de NeptuneLe Verrier (1811-1877) : les coulisses de la découverte de Neptune

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La naissance et le développement du réseau météorologique européen ‣ De lʼObservation à la prévision
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De lʼobservation à la prévision

En 1852, deux ingénieurs des Mines créent la Société météorologique de France, et lancent un Annuaire de la Société météorologique de France, destiné à recevoir chaque année les observations que des savants pleins de zèle et de désintéressement rassemblent en divers points de la France. Il sʼagit donc avant tout de collationner des observations et de faire des statistiques.
La terrasse de l'Observatoire

Le Verrier, qui sʼintéresse de près à ce sujet, veut aller plus loin. En novembre 1854, en pleine guerre de Crimée, une très forte tempête fait sombrer 38 navires de la coalition devant le port de Sébastopol, dont le vaisseau français Henri IV. Le Verrier en profite pour présenter une étude à lʼAcadémie des sciences sur ce phénomène, et suggère que lʼon aurait pu prévoir le déplacement de cette perturbation et ainsi éviter le désastre.

« En apprenant à Vienne que la tempête avait sévi à telle heure sur les côtes de France, à telle heure à Paris, à telle heure à Munich, et toujours en augmentant dʼintensité, ne pouvait-on prévoir quʼelle allait atteindre la mer Noire ? » Le Verrier devant l'Académie des sciences en 1855 

A peine dix ans plus tard débute la publication quotidienne de cartes météorologiques dans le Bulletin de l'Observatoire, présentant lʼétat atmosphérique de l'Europe à 8h du matin. Ces cartes, couvertes de symboles très voisins de ceux qui sont encore utilisés, sont accompagnées dʼune prévision rudimentaire.

Détail de carte météorologique
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